Cette semaine Open 2 Innovation vous fait découvrir une startup à la fois Happy Tech et Sport Tech :
SURIGO, jeune startup bordelaise deux fois lauréate de la French Tech à Bordeaux (prépa Tremplin en 2019 & programme French Tech Incubation en 2021), présentée par son Président et Co-fondateur Loic Doufodji.
Il nous présente son entreprise, ainsi que les solutions qu’elle déploie pour revaloriser le lien social autour d’activités sportives au sein des entreprises afin de renforcer la cohésion d’équipe et la marque employeur. Enfin, nous aborderons la question de l’innovation dans le domaine de la qualité de vie au travail.
Nous déployons 3 solutions :
Surigo est accessible sous forme d’application mobile, pour les salariés, et de plateforme web pour les entreprises, afin de suivre les différents parcours sportifs de ses salarié
Nous souhaitons moderniser l’écosystème du sport qui vit des temps difficiles post crise. L’idée est de fluidifier au maximum le système, un peu vieillissant, d’adhésion à un club, et de privilégier une pratique sportive plus flexible en s’inscrivant à des séances de sport. En d’autres termes, permettre une continuité de l’activité des professionnels du sport pour répondre aux nouveaux enjeux de la société.
En face, nous avons des salariés dont la santé au travail à tendance à se dégrader. En France, on compte 8.000.000 de journées sur lesquelles les salariés ont été en arrêt maladie, dont 88% étaient dus à des troubles musculosquelettiques et 45% d’entre eux peuvent entrainer des séquelles lourdes (chiffres transmit par l’assurance maladie). De plus, une vraie problématique s’est posée autour du lien social en entreprise à la suite de la crise sanitaire. Surigo se propose de revaloriser ce lien social autour d’activités sportives au sein de l’entreprise afin de renforcer la cohésion d’équipe et la marque employeur.
Enfin notre solution s’inscrit dans le monde de demain, car elle résout la question de l’inclusion dans le sport. Elle permet aux personnes qui n’ont pas l’habitude de pratiquer certains sports (isolement, minorité ou handicap) d’avoir accès à toutes les activités.
La digitalisation, poussée par Mme Maracineanu ministre des Sports, est un enjeu crucial pour tout l’écosystème du sport. Les salariés ont également des exigences beaucoup plus poussées en matière de qualité de vie au travail. Passant beaucoup plus de temps au travail, ils ne cherchent plus seulement une entreprise mais aussi du confort et de l’accompagnement dans leur vie quotidienne. Il est donc indispensable pour tout cet écosystème du sport de repanser son fonctionnement et de trouver un moyen pour se lier à ses problématiques de qualité de vie au travail.
Enormément car elle nous permet d’aller à la rencontre de notre marché. Aujourd’hui nous effectuons un travail de networking et de développement sur Bordeaux mais une plateforme comme O2I pourrait nous permettre de passer à la vitesse supérieure. De plus, ce type de plateforme va nous permettre de recenser les besoins des entreprises et je pense qu’ils sont très nombreux (surtout en termes de développement de la QVT). Ce type de plateforme va donc nous permettre d’accélérer les processus en identifiant plus rapidement les émetteurs de besoins.