Interview : Côme de Cherisey “L’enjeu de la FoodTech est de nourrir la planète”

Interviews | 31 mars 2021

Le concept est simple, chaque semaine nous posons 4 questions à un Expert ou un Grand Compte dans un secteur donné. Cette semaine, zoom sur la Foodtech avec :

Côme de Cherisey, ancien président et directeur de la rédaction du Gault & Millau, il s’engage depuis aux côtés de startup de la food et foodtech pour accélérer leur croissance. Il nous parle de son parcours, de l’importance de l’innovation pour répondre à l’enjeu mondial qu’est celui de nourrir la planète et nous donne sa vision de ce que doivent être les préoccupations d’une entreprise qui souhaite être performante dans ce domaine.

– Votre parcours en quelques mots ?

Je suis entrepreneur dans le lifestyle depuis une 30aine d’années. Pendant 7 ans j’ai restructuré, développé, internationalisé, racheté puis revendu le guide Gastronomique Gault & Millau. Et depuis 2 ans j’accompagne des startups dans le domaine de la food et de la foodtech en étant présent au capital et en cherchant à avoir de l’accélération, c’est-à-dire doubler le chiffre d’affaire chaque année en étant rentable.


– Pensez-vous qu’il est indispensable d’innover dans ce secteur et pourquoi ?

L’enjeu de la foodtech est de nourrir la planète. C’est un enjeu qui est considérable et vital. Pour nourrir la planète il faut pouvoir produire, transformer et distribuer. Aujourd’hui la production doit être écologique et respectueuse de la terre, la transformation doit se faire de manière respectueuse de la terre et des consommateurs, et la distribution se faire de manière la plus écologique, c’est-à-dire au plus proche géographiquement des consommateurs.

Pour se faire la foodtech apporte des outils de process, de simplification et de productivité. Il y a donc une énorme opportunité que la technologie peut apporter à la transition pour l’alimentaire. La foodtech apporte aussi des solutions pour lutter contre le gaspillage dans les 3 circuits que sont la production, la transformation et la distribution. La technologie est un formidable levier et apporte ces outils qui permettent d’avoir moins de gaspillage, que les produits s’abiment moins vite et qu’on optimise les chaines logistiques.

– Que conseilleriez-vous à une jeune entreprise qui se lance dans le domaine de la Foodtech ?

Le premier point est de comprendre ce qu’attend le consommateur. Que ce soit en B2C ou B2B, il faut répondre et rester proche d’un besoin existant. Le marché a toujours raison ! Ensuite avec la technologie, il faut pouvoir proposer des outils de productivité, de distribution et de simplification, mais toujours au service du consommateur. Dès qu’un entrepreneur perd de vue son consommateur il est en échec. Enfin, comme dans l’assiette d’un Grand Chef, le plus dur c’est la simplicité et c’est ce vers quoi doit tendre une startup. Aussi bien dans son modèle économique que dans la construction de son offre et dans la définition du produit. Plus un produit est simple, plus vite il sera adopté par le marché.

– En quoi Open 2 Innovation vous semble utile ?

Aujourd’hui les créateurs et développeurs d’entreprises ont besoins d’échanger des bonnes pratiques et du réseau. Toutes les plateformes qui proposent des outils, notamment du réseau, sont des facteurs d’accélération pour les startups. L’enjeu de cette plateforme est d’apporter ces outils, gagner du temps et apporter de l’expertise aux entrepreneurs.

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